Sortie du DVD de Notre Monde
Notre Monde Notre Monde (2013, 119') un film de Thomas LacosteRassemblant plus de 35 intervenants, philosophes, sociologues, économistes, magistrats, médecins, universitaires et écrivains, Notre Monde propose un espace dexpression pour travailler, comme nous y enjoint JeanLuc Nancy à « une pensée commune ». Plus encore quun libre espace de parole, Notre Monde sappuie sur un ensemble foisonnant de propositions concrètes pour agir comme un rappel essentiel, individuel et collectif : « faites de la politique » et de préférence autrement.
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© Passant n°48 [avril 2004 - juin 2004]
© Passant n°48 [avril 2004 - juin 2004]
par Marion Gret
Imprimer l'articleDu conseil de quartier à la démocratie
Et pourquoi pas la démocratie locale ? En France, les seuls véritables obstacles à la participation des citoyens dans les processus décisionnels sont, dune part, la difficulté quéprouve notre société à vivre sa démocratie au sens étymologique
du terme, et dautre part, le manque de volonté de nombre délus. En effet, le principe de la démocratie de représentation est celui de la « démocratie sans le peuple » dans laquelle, demblée, le citoyen va déléguer son pouvoir à un élu qui est lié à son mandant par un programme.
Lun des symptômes du déficit démocratique est labstention électorale : en ce qui concerne les élections législatives, en France, par exemple, le taux dabstention, qui était de 15,2% en 1965, est passé à 35,6% en 20021 ; au Royaume-Uni, labstention a atteint 40% en juin 2001 ; en Pologne, après quelques années de maintien de la participation électorale à des taux élevés pour cause de conversion à la démocratie, labstention a dépassé les 50%2. En outre, dès 1987, des enquêtes révèlent quune faible minorité de citoyens Français, un quart dentre eux, ont effectué une action politique autre que le vote3. Quant à la résistance politique à associer les citoyens aux processus décisionnels, elle est historique. Mais, comme le souligne Daniel Gaxie, tout au long du XIXe et dans les premières années du XXe siècle, une évolution de la démocratie représentative se produit, qui voit se construire un espace de compétition et de tractations politiciennes relativement autonome4. Ainsi, les cadres institutionnels des démocraties représentatives octroient un pouvoir décisionnel exclusivement aux assemblées élues. Le citoyen na comme
possibilité de contrôle sur son représentant que le vote, pour sanctionner ou confirmer son mandat.
Au Brésil, et à Porto Alegre, également, le pouvoir représentatif prime constitutionnellement sur toute forme de participation. Cependant, dans cette ville dun million trois cent mille habitants, lexécutif a souhaité élaborer, avec ses administrés, le projet de budget municipal et plus largement les politiques publiques. Il existe, dans la capitale de lÉtat fédéré du Rio Grande do Sul, ce quil est désormais convenu dappeler une véritable expérience de cogestion entre lexécutif et les habitants, dont lune des formes est le processus du budget participatif. De fait, au Brésil comme en France, il ny a aucun obstacle juridique ce que lon ignore souvent à ce que lexécutif organise un processus décisionnel ouvert aux citoyens. Rien ninterdit quun maire français et son équipe sintéressent aux propositions faites par les administrés et les intègrent à leurs propres projets de gestion locale. Mais cette démarche supposerait une véritable mutation idéologique tant pour les élus que pour les citoyens. En France, cette mutation a timidement commencé à sopérer au niveau local dans les années 1960 avec les Groupes daction municipal (GAM). Elle sest poursuivie avec le renouvellement constitutionnel de la Ve République, puis avec la loi sur ladministration territoriale de 1992, qui prévoit « la démocratisation de la vie locale » et « la participation des habitants ». Elle se poursuit encore par les lois sur « la démocratie de proximité »5.
Cependant, nombreux sont les élus qui pensent que le conseil municipal et le maire doivent conserver le pouvoir sur la gestion des affaires publiques, ce qui interdit toute perspective de cogestion. La mauvaise volonté et la résistance ne sont pas réservées à un parti politique particulier, loin sen faut. Il sensuit que les dispositifs créés restent généralement consultatifs et ne deviennent que trop rarement des procédures dassociation du citoyen à la décision. Or, ce que lon interprète souvent comme un manque de volonté de participer à la vie politique devrait surtout être analysé comme la conviction que le citoyen a de ne pas être entendu des décideurs. Le principe même de la représentation un représentant est choisi par ses électeurs parce quils partagent des idées est passé à la trappe au profit dun processus de décision de plus en plus élitiste fondé sur une logique de compétition politique et sur des réseaux de privilégiés. Pour pallier ce qui devient un problème, la France crée puis systématise, au niveau local, les conseils de quartier. Mais, la plupart de ceux-ci reproduisent, pour linstant, cette forme insidieuse délitisme qui sest progressivement installée au sein des partis politiques, des associations, des syndicats, etc. La technobureaucratie népargne aucun des instruments dexpression sociale et se retrouve à tous les niveaux de la société : lENA ne représente que le sommet de liceberg de lélitisme.
Pour autant, le conseil de quartier pourrait devenir, à terme, un laboratoire local pour lélaboration de projets dintérêt général, pour peu que citoyens et élus progressistes sen saisissent. Ce serait possible, bien que les contradictions de la loi sur la « démocratie de proximité » affectent le fonctionnement des nouvelles instances créées. Le conseil de quartier est demblée entaché dun vice antidémocratique : le deuxième alinéa de larticle L. 2143-1 du code général des collectivités territoriales précise que « Dans les communes de 80 000 habitants et plus, le conseil municipal fixe le périmètre de chacun des quartiers constituant la commune. Chacun deux est doté dun conseil de quartier dont le conseil municipal fixe la dénomination, la composition et les modalités de fonctionnement. » Cette possibilité donne toute latitude aux élus de limiter, ou pas, lautonomie, mais aussi les moyens matériels et les champs de compétence des conseils de quartier. Par ailleurs, il existe une contradiction de fond entre les termes de « consultation » et de « participation ». La loi ne précise pas la manière daménager des rapports de pouvoir quelle cherche pourtant à modifier au niveau local. De même, la loi nenvisage pas, mais nexclut pas non plus, de donner un poids décisionnel quelconque aux conseils de quartier.
La pratique des budgets participatifs en Amérique Latine6 nous apprend pourtant quil est possible daménager la relation de cogestion entre citoyens et élus, sans pour autant que les premiers se substituent aux seconds : depuis 1988 les mêmes partis politiques voient réélire leurs représentants à la tête des exécutifs des villes de Montevideo (Uruguay) et de Porto Alegre. Les résultats de la plupart de ces pratiques sont des projets de travaux et des politiques publiques dont la réussite est garantie par le fait quils sont coélaborés : les habitants comprennent et simpliquent dans la réussite des projets précisément parce quils y ont été associés en amont et quils ont décidé dun certain nombre dorientations fondamentales pour le futur de leur quartier et de leur ville.Le processus du budget participatif allie en effet une dynamique territoriale et une dynamique thématique. La dynamique territoriale combine trois échelons. Le premier est micro-local. Les réunions territoriales de quartier permettent à de petits groupes organisés par quartier, par rue, par immeuble, de discuter et de voter leurs priorités. Ces petits groupes donnent un mandat impératif à des délégués élus en leur sein à raison de un pour dix participants : chacun peut donc assumer la responsabilité de porte-parole de sa communauté et ainsi apprendre la politique (au sens noble de vie de la cité). Le second échelon est constitué des arrondissements qui partagent en 16 la ville. Les priorités proposées, sous forme de projets concrets, sont comptabilisées et classées à léchelle dune micro-région. Lon dégage ainsi les « priorités » pour lensemble de larrondissement. Chacun compte et classe les priorités de ses micro-régions et détermine ses priorités darrondissement. Ces derniers sont représentés chacun par quatre conseillers directement élus par les participants. Enfin, le troisième échelon est le Conseil du budget participatif. Conseillers et délégués y siègent pour compter et classer les priorités des arrondissements et les intégrer dans une « matrice de répartition budgétaire ». La dynamique thématique répond aux mêmes principes, mais les discussions portent non pas sur des problématiques territoriales, mais sur des thèmes qui recouvrent un ou plusieurs domaines de ladministration municipale. La matrice de répartition budgétaire contient donc les rubriques des réunions territoriales et les rubriques des réunions thématiques. La hiérarchisation des différentes priorités seffectue par un mécanisme complexe de pondération prenant en compte des critères de justice sociale (les quartiers considérés comme moins pourvus ou en butte à des difficultés sociales se voient attribuer un bonus), des critères pragmatiques de satisfaction des demandes votées, et des critères politiques (un secteur où la participation est plus forte dispose de plus de voix quun secteur de faible participation).
Cette méthode de participation réclame un fonctionnement transversal des institutions, ce qui manque souvent cruellement à nos institutions françaises. En outre, cette cogestion favorise à la fois lapprentissage progressif des affaires publiques et leur appropriation par les habitants ce qui est une forme de réappropriation de la chose publique (res publica) mais aussi un apprentissage de la citoyenneté et donc de la démocratie (pouvoir du peuple, en grec).
du terme, et dautre part, le manque de volonté de nombre délus. En effet, le principe de la démocratie de représentation est celui de la « démocratie sans le peuple » dans laquelle, demblée, le citoyen va déléguer son pouvoir à un élu qui est lié à son mandant par un programme.
Lun des symptômes du déficit démocratique est labstention électorale : en ce qui concerne les élections législatives, en France, par exemple, le taux dabstention, qui était de 15,2% en 1965, est passé à 35,6% en 20021 ; au Royaume-Uni, labstention a atteint 40% en juin 2001 ; en Pologne, après quelques années de maintien de la participation électorale à des taux élevés pour cause de conversion à la démocratie, labstention a dépassé les 50%2. En outre, dès 1987, des enquêtes révèlent quune faible minorité de citoyens Français, un quart dentre eux, ont effectué une action politique autre que le vote3. Quant à la résistance politique à associer les citoyens aux processus décisionnels, elle est historique. Mais, comme le souligne Daniel Gaxie, tout au long du XIXe et dans les premières années du XXe siècle, une évolution de la démocratie représentative se produit, qui voit se construire un espace de compétition et de tractations politiciennes relativement autonome4. Ainsi, les cadres institutionnels des démocraties représentatives octroient un pouvoir décisionnel exclusivement aux assemblées élues. Le citoyen na comme
possibilité de contrôle sur son représentant que le vote, pour sanctionner ou confirmer son mandat.
Au Brésil, et à Porto Alegre, également, le pouvoir représentatif prime constitutionnellement sur toute forme de participation. Cependant, dans cette ville dun million trois cent mille habitants, lexécutif a souhaité élaborer, avec ses administrés, le projet de budget municipal et plus largement les politiques publiques. Il existe, dans la capitale de lÉtat fédéré du Rio Grande do Sul, ce quil est désormais convenu dappeler une véritable expérience de cogestion entre lexécutif et les habitants, dont lune des formes est le processus du budget participatif. De fait, au Brésil comme en France, il ny a aucun obstacle juridique ce que lon ignore souvent à ce que lexécutif organise un processus décisionnel ouvert aux citoyens. Rien ninterdit quun maire français et son équipe sintéressent aux propositions faites par les administrés et les intègrent à leurs propres projets de gestion locale. Mais cette démarche supposerait une véritable mutation idéologique tant pour les élus que pour les citoyens. En France, cette mutation a timidement commencé à sopérer au niveau local dans les années 1960 avec les Groupes daction municipal (GAM). Elle sest poursuivie avec le renouvellement constitutionnel de la Ve République, puis avec la loi sur ladministration territoriale de 1992, qui prévoit « la démocratisation de la vie locale » et « la participation des habitants ». Elle se poursuit encore par les lois sur « la démocratie de proximité »5.
Cependant, nombreux sont les élus qui pensent que le conseil municipal et le maire doivent conserver le pouvoir sur la gestion des affaires publiques, ce qui interdit toute perspective de cogestion. La mauvaise volonté et la résistance ne sont pas réservées à un parti politique particulier, loin sen faut. Il sensuit que les dispositifs créés restent généralement consultatifs et ne deviennent que trop rarement des procédures dassociation du citoyen à la décision. Or, ce que lon interprète souvent comme un manque de volonté de participer à la vie politique devrait surtout être analysé comme la conviction que le citoyen a de ne pas être entendu des décideurs. Le principe même de la représentation un représentant est choisi par ses électeurs parce quils partagent des idées est passé à la trappe au profit dun processus de décision de plus en plus élitiste fondé sur une logique de compétition politique et sur des réseaux de privilégiés. Pour pallier ce qui devient un problème, la France crée puis systématise, au niveau local, les conseils de quartier. Mais, la plupart de ceux-ci reproduisent, pour linstant, cette forme insidieuse délitisme qui sest progressivement installée au sein des partis politiques, des associations, des syndicats, etc. La technobureaucratie népargne aucun des instruments dexpression sociale et se retrouve à tous les niveaux de la société : lENA ne représente que le sommet de liceberg de lélitisme.
Pour autant, le conseil de quartier pourrait devenir, à terme, un laboratoire local pour lélaboration de projets dintérêt général, pour peu que citoyens et élus progressistes sen saisissent. Ce serait possible, bien que les contradictions de la loi sur la « démocratie de proximité » affectent le fonctionnement des nouvelles instances créées. Le conseil de quartier est demblée entaché dun vice antidémocratique : le deuxième alinéa de larticle L. 2143-1 du code général des collectivités territoriales précise que « Dans les communes de 80 000 habitants et plus, le conseil municipal fixe le périmètre de chacun des quartiers constituant la commune. Chacun deux est doté dun conseil de quartier dont le conseil municipal fixe la dénomination, la composition et les modalités de fonctionnement. » Cette possibilité donne toute latitude aux élus de limiter, ou pas, lautonomie, mais aussi les moyens matériels et les champs de compétence des conseils de quartier. Par ailleurs, il existe une contradiction de fond entre les termes de « consultation » et de « participation ». La loi ne précise pas la manière daménager des rapports de pouvoir quelle cherche pourtant à modifier au niveau local. De même, la loi nenvisage pas, mais nexclut pas non plus, de donner un poids décisionnel quelconque aux conseils de quartier.
La pratique des budgets participatifs en Amérique Latine6 nous apprend pourtant quil est possible daménager la relation de cogestion entre citoyens et élus, sans pour autant que les premiers se substituent aux seconds : depuis 1988 les mêmes partis politiques voient réélire leurs représentants à la tête des exécutifs des villes de Montevideo (Uruguay) et de Porto Alegre. Les résultats de la plupart de ces pratiques sont des projets de travaux et des politiques publiques dont la réussite est garantie par le fait quils sont coélaborés : les habitants comprennent et simpliquent dans la réussite des projets précisément parce quils y ont été associés en amont et quils ont décidé dun certain nombre dorientations fondamentales pour le futur de leur quartier et de leur ville.Le processus du budget participatif allie en effet une dynamique territoriale et une dynamique thématique. La dynamique territoriale combine trois échelons. Le premier est micro-local. Les réunions territoriales de quartier permettent à de petits groupes organisés par quartier, par rue, par immeuble, de discuter et de voter leurs priorités. Ces petits groupes donnent un mandat impératif à des délégués élus en leur sein à raison de un pour dix participants : chacun peut donc assumer la responsabilité de porte-parole de sa communauté et ainsi apprendre la politique (au sens noble de vie de la cité). Le second échelon est constitué des arrondissements qui partagent en 16 la ville. Les priorités proposées, sous forme de projets concrets, sont comptabilisées et classées à léchelle dune micro-région. Lon dégage ainsi les « priorités » pour lensemble de larrondissement. Chacun compte et classe les priorités de ses micro-régions et détermine ses priorités darrondissement. Ces derniers sont représentés chacun par quatre conseillers directement élus par les participants. Enfin, le troisième échelon est le Conseil du budget participatif. Conseillers et délégués y siègent pour compter et classer les priorités des arrondissements et les intégrer dans une « matrice de répartition budgétaire ». La dynamique thématique répond aux mêmes principes, mais les discussions portent non pas sur des problématiques territoriales, mais sur des thèmes qui recouvrent un ou plusieurs domaines de ladministration municipale. La matrice de répartition budgétaire contient donc les rubriques des réunions territoriales et les rubriques des réunions thématiques. La hiérarchisation des différentes priorités seffectue par un mécanisme complexe de pondération prenant en compte des critères de justice sociale (les quartiers considérés comme moins pourvus ou en butte à des difficultés sociales se voient attribuer un bonus), des critères pragmatiques de satisfaction des demandes votées, et des critères politiques (un secteur où la participation est plus forte dispose de plus de voix quun secteur de faible participation).
Cette méthode de participation réclame un fonctionnement transversal des institutions, ce qui manque souvent cruellement à nos institutions françaises. En outre, cette cogestion favorise à la fois lapprentissage progressif des affaires publiques et leur appropriation par les habitants ce qui est une forme de réappropriation de la chose publique (res publica) mais aussi un apprentissage de la citoyenneté et donc de la démocratie (pouvoir du peuple, en grec).
(1) Statistiques de lINSEE.
(2) Les deux derniers exemples chiffrés sont donnés par Alain Garrigou, dans Histoire du suffrage universel en France. 1848-2000, coll. « Points », Paris : Seuil, 2002.
(3) Cf. Albert Mabileau, George Moyser, Parry Geraint, Patrick Quantin (ed.), Les citoyens et la politique locale. Comment participent les Britanniques et les Français ?, Paris : Pedone, 1987.
(4) Daniel Gaxie, La démocratie représentative, coll. « Clefs politique », Paris : Montchrestien, 3e édition, 2000, p. 48.
(5) Loi dorientation n° 92-125 du 6 février 1992 relative à ladministration territoriale de la République ; Loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et circulaire dapplication du 27 mars 2002.
(6) Cf. Marion Gret et Yves Sintomer, Porto Alegre. Lespoir dune autre démocratie, coll. « Sur le vif », Paris : La Découverte, 2002 ;
Marion Gret, De lexpérience de démocratie participative de Porto Alegre, Thèse de doctorat, Paris : IHEAL, 2002 ; Estelle Granet (coord.), Porto Alegre. Les voix de la démocratie, Paris : Syllepse & Charles Léopold Mayer, 2003.
(2) Les deux derniers exemples chiffrés sont donnés par Alain Garrigou, dans Histoire du suffrage universel en France. 1848-2000, coll. « Points », Paris : Seuil, 2002.
(3) Cf. Albert Mabileau, George Moyser, Parry Geraint, Patrick Quantin (ed.), Les citoyens et la politique locale. Comment participent les Britanniques et les Français ?, Paris : Pedone, 1987.
(4) Daniel Gaxie, La démocratie représentative, coll. « Clefs politique », Paris : Montchrestien, 3e édition, 2000, p. 48.
(5) Loi dorientation n° 92-125 du 6 février 1992 relative à ladministration territoriale de la République ; Loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et circulaire dapplication du 27 mars 2002.
(6) Cf. Marion Gret et Yves Sintomer, Porto Alegre. Lespoir dune autre démocratie, coll. « Sur le vif », Paris : La Découverte, 2002 ;
Marion Gret, De lexpérience de démocratie participative de Porto Alegre, Thèse de doctorat, Paris : IHEAL, 2002 ; Estelle Granet (coord.), Porto Alegre. Les voix de la démocratie, Paris : Syllepse & Charles Léopold Mayer, 2003.