Sortie du DVD de Notre Monde
Notre Monde Notre Monde (2013, 119') un film de Thomas LacosteRassemblant plus de 35 intervenants, philosophes, sociologues, économistes, magistrats, médecins, universitaires et écrivains, Notre Monde propose un espace dexpression pour travailler, comme nous y enjoint JeanLuc Nancy à « une pensée commune ». Plus encore quun libre espace de parole, Notre Monde sappuie sur un ensemble foisonnant de propositions concrètes pour agir comme un rappel essentiel, individuel et collectif : « faites de la politique » et de préférence autrement.
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© Passant n°47 [octobre 2003 - décembre 2003]
© Passant n°47 [octobre 2003 - décembre 2003]
par Armelle Claude
Imprimer l'articleLa nature ordinaire entre au jardin
Nature ordinaire : celle qui quotidiennement nous entoure, en dehors des endroits dits protégés.
1° Hypothèse
Le monde est un jardin (et non linverse).
Le Jardin Planétaire ne saurait se plier à une cartographie
classique. Il est partout ; son territoire est lépaisseur du vivant
Gilles Clément1
2° Possibles
Monde du jardin, Jardin du monde
Quelle frontière entre le territoire individuel et le projet collectif dune planète viable ?
Quelle que soit son échelle, le jardin porte en lui les dimensions
de lutopie comme non-lieu, espace de lillimité, du non-enclos,
à limage que lhomme se fait de lunivers.
3° Point de départ
Là où il nexisterait pas de limites entre les herbes dites « bonnes » et les herbes dites « mauvaises ».
Là où elles se côtoient et sentrecroisent.
Là où lordre biologique détermine lemplacement et la morphologie des masses végétales.
4° Etat des lieux
Se replacer dans une logique écologique :
- Phytosociologie (étude des associations végétales)
- Dynamique des végétaux
- Groupements végétaux caractéristiques dun milieu, dun biotope.
5° Résultat
Laspect du jardin ordinaire est en perpétuelle modification car
non seulement les masses végétales se transforment au gré
des saisons comme dans tout jardin, mais en plus apparaissent
et disparaissent en des endroits imprévus, de sorte que les
cheminements ne sont jamais les mêmes dun instant à lautre.
Variables avec les espèces et le temps, ces masses suivent toutes sortes de mouvements.
Nature ordinaire pour une diversité du monde végétal et de ses
paysages,
Palette inépuisable, intarissable.
Brassage auquel se livrent les plantes de tous les milieux,
de tous les continents :
Espèces acclimatées, espèces indigènes, espèces exogènes,
espèces exotiques,
Espèces spontanées, espèces naturalisées, espèces horticoles
en mélange.
6° Proposition pieuse
Aborder la planète comme on aborderait un jardin ordinaire.
Transposer lattitude du jardinier et de son économie (« faire le plus possible avec, le moins possible contre » Gilles Clément1 ) à la vie du citoyen dans son cadre ordinaire.
Nous sommes tous gardiens, tous jardiniers dun monde à cultiver.
7° Stratégie de plantation du jardin ordinaire
Penser le jardin comme une nature jardinée où lon accompagnerait le développement spontané, jusquà son équilibre et sa maturité.
Laisser prendre place,
Laisser en place, en pleine terre, en permanence,
Envisager le jardin comme un ensemble de biotopes à compléter
et à décliner.
Culture naturalisée libre de se multiplier au fil du temps.
Laisser fleurir,
Laisser monter en graines pour un impact saisonnier variable,
Gestion par fauches et débroussaillages volontaires.
A replacer dans lidée dune bonne gestion de la nature et dune préservation étendue aux espaces non protégés,
Environnement dessiné exclusivement par lordre de la nature.
8° Expérience
Coin oublié au festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2003 : jardin n°28
Cette année, le festival a pour thème " mauvaise herbe " :
loccasion pour nous de réaliser notre premier jardin ordinaire...
Il sagit dexprimer la colonisation et lenvahissement de la ronce qualifiée de mauvaise herbe qui reprend ses droits en déchirant la clôture de séparation du jardin proprement dit. Deux espaces sont créés : un premier jardin minéral cest lexpression poussée à lextrême du jardin maîtrisé par le jardinier ; puis installé en fond de parcelle, tapi dans lombre du coin oublié, un second jardin composé dune douzaine de variétés de ronces aussi bien horticoles que sauvages : notre jardin ordinaire.
Coin oublié au festival des jardins de Chaumont- sur-Loire 2003 (jardin n°28)
Un jardin par définition, se veut et se doit dêtre pourrait-on dire un espace artificiel créé de toutes pièces, non-sauvage, où tout est maîtrisé et voulu par celui qui jardine.
Tout ce qui peut être qualifié de « sauvage » paraît donc exclu.
Pourtant, dans les espaces au sol fréquemment travaillé, sinstalle à linsu du jardinier, tout un cortège despèces indésirables et que lon est amené à combattre pour en freiner lexpansion.
La nature a horreur du vide, cest bien connu; elle colonise tout espace disponible au moyen de quelques plantes envahissantes ayant une forte aptitude colonisatrice.
Les ronces (rubus) en font partie.
Un jardin avec ses allées, ses talus, ses pelouses, ses haies, sa
clôture et ses expositions variées, offre une mosaïque dhabitats favorables à la plante sauvage souvent appelée « mauvaise herbe ».
Le jardin minéral de notre projet en est lexpression poussée à
lextrême.
Il se divise en lignes, comme le serait un potager ; mais ici ces lignes sont minérales et noires (essentiellement en ardoise et
schiste choisis localement...)
Cest bien sûr dans les coins un peu oubliés que cette végétation va tenter de sexprimer ; malgré nous, là où nous ne lavons pas
délibérément plantée.
Le projet consiste à (a)ménager donc un coin oublié susceptible de nous offrir un peu du charme dune nature sauvage qui reprendrait ses droits...
Par là nous invitons à nous interroger sur le statut de la « mauvaise herbe » que le jardinier repousse hors les limites de son terrain
et qui, à partir du moment où elle est cultivée, cesse dêtre une mauvaise herbe.
Il oppose un jardin minéral structuré en lignes et qui nest
que paillage et un jardin de ronces qui mélange les variétés dites
« sauvages » et les variétés horticoles.
Il existe de nombreuses variétés de ronces
(grande famille des Rosacées).
Seuls quelques botanistes experts sont en mesure de distinguer les innombrables sous-espèces de ronces qui poussent dans nos régions. On compte entre quarante et plusieurs centaines de clans indigènes, dont la plupart sont à rattacher à la ronce des bois.
Ces arbustes que tout le monde connaît, poussent naturellement. Cependant peu de personnes connaissent lexistence des ronces arbustives sauvages et horticoles fort élégantes.
On peut les cultiver justement pour lattrait de leur floraison
au printemps et de leurs fruits en été, la beauté de leur bois en automne/hiver et pour leur intérêt architectural ; leurs tiges
longues et arquées senracinent souvent à lextrémité et forment ainsi des enchevêtrements denses, en arcs-boutés.
Les rubus ont en général, un port souple, de longs et vigoureux rameaux à lécorce souvent très colorée et aux épines parfois
redoutables.
Leurs fleurs, blanches ou roses (voire violettes pour la rubus
odoratus), donnent ensuite naissance à des fruits appréciées des oiseaux et des humains. Les fleurs sont très attractives pour les abeilles. La floraison se prolonge pendant un ou plusieurs mois. Mais seules les variétés cultivées ont des fleurs autofertiles.
Les mûres rubus fructicosus aux rameaux démesurément longs et fort envahissants, sont des plantes ligneuses et vigoureuses (dites sarmenteuses), qui peuvent dépasser les quatre mètres denvergure !
Les feuilles des mûres rubus fructicosus sont utilisées comme tisane médicinale (contre la toux). Feuilles et rameaux sont connus pour leurs propriétés astringentes depuis lAntiquité. Quant aux jeunes feuilles et pousses, elles peuvent servir dans les traitements contre la diarrhée, la dysenterie, lhémorragie.
Les fruits riches en vitamine C sont un aliment fort apprécié sous forme de sirop, de gelée ou de confiture.
Les mûres rubus fructicosus représentent également une source nutritive importante pour les oiseaux et les insectes pollinisateurs.
Quatre grands groupements de ronces rubus sans distinction faite entre sauvages et horticoles ont été installés :
1) les sarmenteuses (rubus fructicosus, rubus odoratus et rubus ulmifolius « bellidiflorus »)
2) les fruitières (rubus idaeus, rubus idaeus « fall gold », rubus mûre géante « smoothstem », rubus mûre géante « thornless oregon », rubus caesius et rubus spectabilis)
3) les arbustives (rubus cockburnianus, rubus cockburnianus
« golden vale », et rubus thibetanus)
4) les tapissantes installées à lombre des arbustives (rubus idaeus « aureus » et rubus « betty ashburner »).
La première année, la ronce produit des tiges bisannuelles (turions) non fertiles dune longueur habituelle de 0,50 à 2 mètres et
pouvant atteindre jusquà 7m.
La seconde année, les tiges épineuses se garnissent de fleurs
(cannes).
Puis suivent les fruits bleu-noir, rouges ou encore jaunes,
comestibles (qui ne sont pas des baies mais des fruits multiples) :
Enfin les tiges aériennes meurent.
Les tiges vivent donc 2 ans : vertes la 1ère année, elles fleurissent et se lignifient la 2e année.
La récolte débute la 2e année.
Cest pourquoi nous avons choisi dinstaller des plants de deux ans minimum.
Il est possible de tailler les ronces, mais ce travail savère inutile, puisque les tiges meurent delles-mêmes après deux ans.
Rustiques, les ronces sont faciles à cultiver. Aucun souci de reprise ; Toutes les ronces et tout particulièrement les rubus fructicosus peuvent devenir très envahissantes dans les sols riches.
Elles se propagent par marcottage, drageonnage ou développement des stolons.
Elles poussent à la lisière des bois dEurope, dans les fourrés
les friches ou dans les jardins.
Plantes passe-partout et très solides, qui résistent jusquà -25°C, elles sont souvent considérées comme des « mauvaises herbes » envahissantes.
Elles poussent en tout sol, même pauvre, mais préfèrent une terre riche, sableuse et profonde, non détrempée.
1° Hypothèse
Le monde est un jardin (et non linverse).
Le Jardin Planétaire ne saurait se plier à une cartographie
classique. Il est partout ; son territoire est lépaisseur du vivant
Gilles Clément1
2° Possibles
Monde du jardin, Jardin du monde
Quelle frontière entre le territoire individuel et le projet collectif dune planète viable ?
Quelle que soit son échelle, le jardin porte en lui les dimensions
de lutopie comme non-lieu, espace de lillimité, du non-enclos,
à limage que lhomme se fait de lunivers.
3° Point de départ
Là où il nexisterait pas de limites entre les herbes dites « bonnes » et les herbes dites « mauvaises ».
Là où elles se côtoient et sentrecroisent.
Là où lordre biologique détermine lemplacement et la morphologie des masses végétales.
4° Etat des lieux
Se replacer dans une logique écologique :
- Phytosociologie (étude des associations végétales)
- Dynamique des végétaux
- Groupements végétaux caractéristiques dun milieu, dun biotope.
5° Résultat
Laspect du jardin ordinaire est en perpétuelle modification car
non seulement les masses végétales se transforment au gré
des saisons comme dans tout jardin, mais en plus apparaissent
et disparaissent en des endroits imprévus, de sorte que les
cheminements ne sont jamais les mêmes dun instant à lautre.
Variables avec les espèces et le temps, ces masses suivent toutes sortes de mouvements.
Nature ordinaire pour une diversité du monde végétal et de ses
paysages,
Palette inépuisable, intarissable.
Brassage auquel se livrent les plantes de tous les milieux,
de tous les continents :
Espèces acclimatées, espèces indigènes, espèces exogènes,
espèces exotiques,
Espèces spontanées, espèces naturalisées, espèces horticoles
en mélange.
6° Proposition pieuse
Aborder la planète comme on aborderait un jardin ordinaire.
Transposer lattitude du jardinier et de son économie (« faire le plus possible avec, le moins possible contre » Gilles Clément1 ) à la vie du citoyen dans son cadre ordinaire.
Nous sommes tous gardiens, tous jardiniers dun monde à cultiver.
7° Stratégie de plantation du jardin ordinaire
Penser le jardin comme une nature jardinée où lon accompagnerait le développement spontané, jusquà son équilibre et sa maturité.
Laisser prendre place,
Laisser en place, en pleine terre, en permanence,
Envisager le jardin comme un ensemble de biotopes à compléter
et à décliner.
Culture naturalisée libre de se multiplier au fil du temps.
Laisser fleurir,
Laisser monter en graines pour un impact saisonnier variable,
Gestion par fauches et débroussaillages volontaires.
A replacer dans lidée dune bonne gestion de la nature et dune préservation étendue aux espaces non protégés,
Environnement dessiné exclusivement par lordre de la nature.
8° Expérience
Coin oublié au festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2003 : jardin n°28
Cette année, le festival a pour thème " mauvaise herbe " :
loccasion pour nous de réaliser notre premier jardin ordinaire...
Il sagit dexprimer la colonisation et lenvahissement de la ronce qualifiée de mauvaise herbe qui reprend ses droits en déchirant la clôture de séparation du jardin proprement dit. Deux espaces sont créés : un premier jardin minéral cest lexpression poussée à lextrême du jardin maîtrisé par le jardinier ; puis installé en fond de parcelle, tapi dans lombre du coin oublié, un second jardin composé dune douzaine de variétés de ronces aussi bien horticoles que sauvages : notre jardin ordinaire.
Coin oublié au festival des jardins de Chaumont- sur-Loire 2003 (jardin n°28)
Un jardin par définition, se veut et se doit dêtre pourrait-on dire un espace artificiel créé de toutes pièces, non-sauvage, où tout est maîtrisé et voulu par celui qui jardine.
Tout ce qui peut être qualifié de « sauvage » paraît donc exclu.
Pourtant, dans les espaces au sol fréquemment travaillé, sinstalle à linsu du jardinier, tout un cortège despèces indésirables et que lon est amené à combattre pour en freiner lexpansion.
La nature a horreur du vide, cest bien connu; elle colonise tout espace disponible au moyen de quelques plantes envahissantes ayant une forte aptitude colonisatrice.
Les ronces (rubus) en font partie.
Un jardin avec ses allées, ses talus, ses pelouses, ses haies, sa
clôture et ses expositions variées, offre une mosaïque dhabitats favorables à la plante sauvage souvent appelée « mauvaise herbe ».
Le jardin minéral de notre projet en est lexpression poussée à
lextrême.
Il se divise en lignes, comme le serait un potager ; mais ici ces lignes sont minérales et noires (essentiellement en ardoise et
schiste choisis localement...)
Cest bien sûr dans les coins un peu oubliés que cette végétation va tenter de sexprimer ; malgré nous, là où nous ne lavons pas
délibérément plantée.
Le projet consiste à (a)ménager donc un coin oublié susceptible de nous offrir un peu du charme dune nature sauvage qui reprendrait ses droits...
Par là nous invitons à nous interroger sur le statut de la « mauvaise herbe » que le jardinier repousse hors les limites de son terrain
et qui, à partir du moment où elle est cultivée, cesse dêtre une mauvaise herbe.
Il oppose un jardin minéral structuré en lignes et qui nest
que paillage et un jardin de ronces qui mélange les variétés dites
« sauvages » et les variétés horticoles.
Il existe de nombreuses variétés de ronces
(grande famille des Rosacées).
Seuls quelques botanistes experts sont en mesure de distinguer les innombrables sous-espèces de ronces qui poussent dans nos régions. On compte entre quarante et plusieurs centaines de clans indigènes, dont la plupart sont à rattacher à la ronce des bois.
Ces arbustes que tout le monde connaît, poussent naturellement. Cependant peu de personnes connaissent lexistence des ronces arbustives sauvages et horticoles fort élégantes.
On peut les cultiver justement pour lattrait de leur floraison
au printemps et de leurs fruits en été, la beauté de leur bois en automne/hiver et pour leur intérêt architectural ; leurs tiges
longues et arquées senracinent souvent à lextrémité et forment ainsi des enchevêtrements denses, en arcs-boutés.
Les rubus ont en général, un port souple, de longs et vigoureux rameaux à lécorce souvent très colorée et aux épines parfois
redoutables.
Leurs fleurs, blanches ou roses (voire violettes pour la rubus
odoratus), donnent ensuite naissance à des fruits appréciées des oiseaux et des humains. Les fleurs sont très attractives pour les abeilles. La floraison se prolonge pendant un ou plusieurs mois. Mais seules les variétés cultivées ont des fleurs autofertiles.
Les mûres rubus fructicosus aux rameaux démesurément longs et fort envahissants, sont des plantes ligneuses et vigoureuses (dites sarmenteuses), qui peuvent dépasser les quatre mètres denvergure !
Les feuilles des mûres rubus fructicosus sont utilisées comme tisane médicinale (contre la toux). Feuilles et rameaux sont connus pour leurs propriétés astringentes depuis lAntiquité. Quant aux jeunes feuilles et pousses, elles peuvent servir dans les traitements contre la diarrhée, la dysenterie, lhémorragie.
Les fruits riches en vitamine C sont un aliment fort apprécié sous forme de sirop, de gelée ou de confiture.
Les mûres rubus fructicosus représentent également une source nutritive importante pour les oiseaux et les insectes pollinisateurs.
Quatre grands groupements de ronces rubus sans distinction faite entre sauvages et horticoles ont été installés :
1) les sarmenteuses (rubus fructicosus, rubus odoratus et rubus ulmifolius « bellidiflorus »)
2) les fruitières (rubus idaeus, rubus idaeus « fall gold », rubus mûre géante « smoothstem », rubus mûre géante « thornless oregon », rubus caesius et rubus spectabilis)
3) les arbustives (rubus cockburnianus, rubus cockburnianus
« golden vale », et rubus thibetanus)
4) les tapissantes installées à lombre des arbustives (rubus idaeus « aureus » et rubus « betty ashburner »).
La première année, la ronce produit des tiges bisannuelles (turions) non fertiles dune longueur habituelle de 0,50 à 2 mètres et
pouvant atteindre jusquà 7m.
La seconde année, les tiges épineuses se garnissent de fleurs
(cannes).
Puis suivent les fruits bleu-noir, rouges ou encore jaunes,
comestibles (qui ne sont pas des baies mais des fruits multiples) :
Enfin les tiges aériennes meurent.
Les tiges vivent donc 2 ans : vertes la 1ère année, elles fleurissent et se lignifient la 2e année.
La récolte débute la 2e année.
Cest pourquoi nous avons choisi dinstaller des plants de deux ans minimum.
Il est possible de tailler les ronces, mais ce travail savère inutile, puisque les tiges meurent delles-mêmes après deux ans.
Rustiques, les ronces sont faciles à cultiver. Aucun souci de reprise ; Toutes les ronces et tout particulièrement les rubus fructicosus peuvent devenir très envahissantes dans les sols riches.
Elles se propagent par marcottage, drageonnage ou développement des stolons.
Elles poussent à la lisière des bois dEurope, dans les fourrés
les friches ou dans les jardins.
Plantes passe-partout et très solides, qui résistent jusquà -25°C, elles sont souvent considérées comme des « mauvaises herbes » envahissantes.
Elles poussent en tout sol, même pauvre, mais préfèrent une terre riche, sableuse et profonde, non détrempée.
Architecte d.p.l.g. muséographe, a travaillé sur la salle de La Joconde au musée du Louvre. Paysagiste, lauréate à Chaumont-sur-Loire en 2003.
(1) Architecte-jardinier, auteur de Le jardin en mouvement de la vallée au parc
A. Citroën, Ed. Sens et Tonka, avril 1994.
Citations extraites de « Pour un jardin planétaire » in Géo, hors série Jardins, 2003.
(1) Architecte-jardinier, auteur de Le jardin en mouvement de la vallée au parc
A. Citroën, Ed. Sens et Tonka, avril 1994.
Citations extraites de « Pour un jardin planétaire » in Géo, hors série Jardins, 2003.