Sortie du DVD de Notre Monde
Notre Monde Notre Monde (2013, 119') un film de Thomas LacosteRassemblant plus de 35 intervenants, philosophes, sociologues, économistes, magistrats, médecins, universitaires et écrivains, Notre Monde propose un espace dexpression pour travailler, comme nous y enjoint JeanLuc Nancy à « une pensée commune ». Plus encore quun libre espace de parole, Notre Monde sappuie sur un ensemble foisonnant de propositions concrètes pour agir comme un rappel essentiel, individuel et collectif : « faites de la politique » et de préférence autrement.
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© Passant n°44 [avril 2003 - mai 2003]
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par Patrick Baudry
Imprimer l'articleMouvements urbains
Moi ce qui me plaît chez les filles, cest la banlieue
Léo Ferré
La banlieue, donc la mise au ban. Les quartiers à problèmes. Les cités en difficultés. Voilà la vraie banlieue. A Neuilly, on ne vit pas en banlieue, tandis quà Sarcelles on y est en plein et des deux pieds. La périphérie peut avoir des attraits. Un certain lointain vous isole du tout venant : de ces centres trop bruyants où nimporte qui se mêle à nimporte qui. Etre en dehors du cercle peut avoir son charme : on vit à distance et surtout entre soi. Tandis que dans les banlieues, forcément à problèmes, les gens vivent sous pression : ils ny sont plus quentre eux. On y est les uns sur les autres, entassés, et relégués. La vraie banlieue, cest les endroits où lon na pas à aller sauf si on y habite. Pas dattractions dans ces coins-là. Pas de traversées non plus. Les bus y trouvent éventuellement leur terminus. Et les gosses se parlent sur la chaussée sans être dérangés. Les voitures des gens dailleurs passent peu. Il faut quun type se soit perdu pour venir y faire un demi-tour. Oui, mais il faut se méfier des images qui circulent sur la banlieue et qui font croire quelle ne serait rien dautre que celles quon en fabrique : un monde paumé et retardataire, une zone de sous-développement, un accroc dans la nappe urbaine. Autrefois, lidée de la guinguette, un air daccordéon, un bord de leau et du vin blanc, donnaient à penser que la banlieue pouvait avoir ses charmes. Au-jourdhui, avec ses survêtements Lacoste, ses Nike aux pieds et son break dautres clichés , la jeunesse défavorisée naurait même plus lélégance des figurants subalternes des vieux films. « Tout fout le camp » : la banlieue nest même plus populaire. Elle devient « la » violence.
Des morceaux de territoire tout en dérive Parfois, on se rassure quand même : il ny a pas que du mauvais dans ces cités-poubelles. A la télévision, le jeune Mohamed est venu dire des choses très sensées, avec un sourire très sympathique Consternation angoissée ou condescendance. Ou les deux. Ainsi peut-on, très « chrétiennement », comparer lexclu de la modernité et le miséreux des pays surexploités. Mmmm ? Mais il nest pas certain que la ville, dont les rues piétonnières font partout passer devant les mêmes marques de vêtements et de chaussures, donne plus de cohérence à nos habitats. Il nest pas certain que la façade rénovée, que la statue restaurée de St Machin ou que léclairage artistique fournissent plus de lien ou de liant aux interactions urbaines. Il nest pas sûr que notre habitation doive sorganiser comme on est censé ranger son petit intérieur. La ville, cest dabord de lextériorité. Et ce que le monde urbain fait arriver dans le modèle obsolète de la ville-village, cest une tout autre aventure que celle de la centralité comme ordre et comme logique. La planification réactionnaire voudrait figer le décor, alors que le monde urbain, comme la vie même, est mouvement : métissage et imprévisibilité1.
Lanalyse que faisait Louis-Vincent Thomas, dans des récits de science-fiction, de la violence meurtrière dans (et de) la ville (les deux formes étant, bien entendu, liées) rompt avec lidée dun monde ordonné, rationnel, « bâti » pour le bien et le bonheur de tous. Quelles que soient les formes de la destruction que la ville tue ou se tue, quelle emprisonne, dévore, sauto-dévore ou quelle semble se programmer pour annihiler tout effort constructif la ville apparaît comme une force entêtante, grisante, séductrice et mortifère2. Ce sont des personnages urbains qui incarnent lomnipotence dun système qui tue. Mais la ville peut aussi se personnifier. Elle devient entité autonome, capable dagir sur elle-même et ceux qui vivent « en elle ». Ogresse et robotique, elle diffuse sa programmation cannibalique, incestueuse et meurtrière. Dans ces récits, la ville nest plus rien dautre que la société elle-même, et cest bien cette coïncidence qui signe sa folie.
A force de vouloir fabriquer la continuité idéale de soi avec soi et de soi avec le monde par la médiation dune ville qui serait déjà lindividu et le monde, cest la disjonction qui opère. Lindividu disjoncté est moins soumis à lemprise dune définition que « délivré » de tout travail délaboration symbolique de ce qui le lie à lui-même et à autrui.
Il devient ce quil est dans le projet de sa propre coïncidence à lui-même et de son adhésion au monde qui lenglobe. La « délivrance » de toute division et la production du confort de vivre conduisent à la survie la plus absurde de lêtre « désolé » (Hanna Arendt). Le pouvoir, peut-on dire, disparaît du champ de vision : il est ailleurs, replié, à distance et donc il nest plus question dune mise en scène charismatique de la domination. Mais aussi il est partout en ce quil habite lexistence la plus déréglée. Il serait insuffisant de dire que la vie est « déshumanisée » : cest la vie elle-même qui disparaît. Elle nest plus quune survie, un attachement au monde ou à ce qui reste de lui. Lindividu survit biologiquement, mais sous dépendance dun monde qui le « conserve » avec indifférence.
Michel de Certeau3 montrait que la volonté planificatrice, ignorante des corps marchant et des espaces pratiqués, produit une vision surhumaine le monde se voit de loin, en sa petitesse et ses façons microbiennes. Elle isole du fracas urbain, des coude à coude et des corps à corps. A lérotique des passages et des regards, elle substitue la hauteur de vue, générant une excitation typique : celle de qui « se voit voir »4, à la fois pris par ce qui se démontre et dédoublé de son propre corps. Cet envol, cette manière de senvoyer en lair, cette jouissance sans caresses ni cris, disent le destin dun monde où le corps de la femme et de lhomme ne vaut plus comme écart et altérité, mais comme léquipement naturel dune ville qui à la fois sincorpore et qui décorpore. On peut alors sinterroger sur la volonté dhumaniser la ville, de retrouver des « échelles humaines » luttant contre le développement incontrôlé dun monde urbain qui menacerait nos repères. Dune part, une telle « lutte » ne combat en rien la logique économique qui génère la mise au ban. Dautre part, elle attaque limprévisibilité qui accompagne, avec leurs contradictions et leurs conflits, la ville vécue, les pratiques de lurbain. A lunification soppose linstable, comme au régime de lidentité soppose laltérité de soi. Plus quà la diversité, la ville concrète met aux prises avec linconnu. Non pas un inconnu extérieur, mais celui qui relève de cette extériorité déjà présente dans le quotidien en apparence le moins inquiétant.
Les récits de science-fiction disent lomnipotence dun système qui exploite et qui tue ; ils montrent la réduction de lêtre à linsignifiant ou au déchet ; ils révèlent encore un appétit trouble : celui de vivre la déréliction comme loccasion dune perte plus souhaitable quinsécurisante. La ville inhumaine est le produit dun système hyper-rationnel où la verticalité, la bureaucratie et la pollution manipulent les corps, annihilent le désir, astreignent à la « dystopie »5. Mais si la critique est menée dun rationalisme planificateur qui étouffe la vie, cest aussi le danger même de cet étouffement qui ouvre sur dautres perspectives que celles de la survie absurde ou de la mort. A propos des flots et des flux urbains, Alain Médam écrit quon peut être « Dessaisi de soi tant on est saisi par cette grande étrangeté submergeante, tourmentante. » Et il ajoute : « Alors, tant quà senfoncer, on tente de se rendre vers le foyer des villes, là où les concentrations sont les plus fortes, les pressions les plus violentes. Vers leurs creusets fiévreux. Et ce que lon cherche alors, semble-t-il, se brûlant, cest moins lautre dans la ville, que celle-ci comme altérité ; comme énigmatique inconnue. »6.
Si la science-fiction nous éclaire, cest sans doute sur la production dune humanité enclose, sans rapport à lextériorité. Thomas le précise : « lhabitant de la ville close ne se définit que comme objet incorporé aux structures de la ville et non comme sujet confronté avec le monde. »7. Telle serait la « banlieusardisation » sinistre de la société dite « moderne ». Mais si la science-fiction peut aussi nous plaire, cest parce quelle redonne acte, en montrant lécrasement même de la subjectivité, à lécart qui loblige et à lextériorité avec laquelle nos parcours nous conduisent à jouer. Le dédoublement catastrophique dont parlent des récits « pessimistes » ne saurait occulter la pratique dun décalage qui nest pas ce problème à quoi il faudrait porter remède. Dans les parcours ordinaires qui ne sont pas que promenades daprès sieste de lêtre autosatisfait se jouent des déplacements. Voilà lautre face dune banlieue qui nest pas celle des relégués, mais la dimension même du monde urbain. Ambigu, capable du meilleur comme du pire, il est ce monde dimages, dinquiétudes, de rencontres, dattirances et de repoussements, de visions et de mouvements que nous avons à vivre. Que nous avons à faire.
Léo Ferré
La banlieue, donc la mise au ban. Les quartiers à problèmes. Les cités en difficultés. Voilà la vraie banlieue. A Neuilly, on ne vit pas en banlieue, tandis quà Sarcelles on y est en plein et des deux pieds. La périphérie peut avoir des attraits. Un certain lointain vous isole du tout venant : de ces centres trop bruyants où nimporte qui se mêle à nimporte qui. Etre en dehors du cercle peut avoir son charme : on vit à distance et surtout entre soi. Tandis que dans les banlieues, forcément à problèmes, les gens vivent sous pression : ils ny sont plus quentre eux. On y est les uns sur les autres, entassés, et relégués. La vraie banlieue, cest les endroits où lon na pas à aller sauf si on y habite. Pas dattractions dans ces coins-là. Pas de traversées non plus. Les bus y trouvent éventuellement leur terminus. Et les gosses se parlent sur la chaussée sans être dérangés. Les voitures des gens dailleurs passent peu. Il faut quun type se soit perdu pour venir y faire un demi-tour. Oui, mais il faut se méfier des images qui circulent sur la banlieue et qui font croire quelle ne serait rien dautre que celles quon en fabrique : un monde paumé et retardataire, une zone de sous-développement, un accroc dans la nappe urbaine. Autrefois, lidée de la guinguette, un air daccordéon, un bord de leau et du vin blanc, donnaient à penser que la banlieue pouvait avoir ses charmes. Au-jourdhui, avec ses survêtements Lacoste, ses Nike aux pieds et son break dautres clichés , la jeunesse défavorisée naurait même plus lélégance des figurants subalternes des vieux films. « Tout fout le camp » : la banlieue nest même plus populaire. Elle devient « la » violence.
Des morceaux de territoire tout en dérive Parfois, on se rassure quand même : il ny a pas que du mauvais dans ces cités-poubelles. A la télévision, le jeune Mohamed est venu dire des choses très sensées, avec un sourire très sympathique Consternation angoissée ou condescendance. Ou les deux. Ainsi peut-on, très « chrétiennement », comparer lexclu de la modernité et le miséreux des pays surexploités. Mmmm ? Mais il nest pas certain que la ville, dont les rues piétonnières font partout passer devant les mêmes marques de vêtements et de chaussures, donne plus de cohérence à nos habitats. Il nest pas certain que la façade rénovée, que la statue restaurée de St Machin ou que léclairage artistique fournissent plus de lien ou de liant aux interactions urbaines. Il nest pas sûr que notre habitation doive sorganiser comme on est censé ranger son petit intérieur. La ville, cest dabord de lextériorité. Et ce que le monde urbain fait arriver dans le modèle obsolète de la ville-village, cest une tout autre aventure que celle de la centralité comme ordre et comme logique. La planification réactionnaire voudrait figer le décor, alors que le monde urbain, comme la vie même, est mouvement : métissage et imprévisibilité1.
Lanalyse que faisait Louis-Vincent Thomas, dans des récits de science-fiction, de la violence meurtrière dans (et de) la ville (les deux formes étant, bien entendu, liées) rompt avec lidée dun monde ordonné, rationnel, « bâti » pour le bien et le bonheur de tous. Quelles que soient les formes de la destruction que la ville tue ou se tue, quelle emprisonne, dévore, sauto-dévore ou quelle semble se programmer pour annihiler tout effort constructif la ville apparaît comme une force entêtante, grisante, séductrice et mortifère2. Ce sont des personnages urbains qui incarnent lomnipotence dun système qui tue. Mais la ville peut aussi se personnifier. Elle devient entité autonome, capable dagir sur elle-même et ceux qui vivent « en elle ». Ogresse et robotique, elle diffuse sa programmation cannibalique, incestueuse et meurtrière. Dans ces récits, la ville nest plus rien dautre que la société elle-même, et cest bien cette coïncidence qui signe sa folie.
A force de vouloir fabriquer la continuité idéale de soi avec soi et de soi avec le monde par la médiation dune ville qui serait déjà lindividu et le monde, cest la disjonction qui opère. Lindividu disjoncté est moins soumis à lemprise dune définition que « délivré » de tout travail délaboration symbolique de ce qui le lie à lui-même et à autrui.
Il devient ce quil est dans le projet de sa propre coïncidence à lui-même et de son adhésion au monde qui lenglobe. La « délivrance » de toute division et la production du confort de vivre conduisent à la survie la plus absurde de lêtre « désolé » (Hanna Arendt). Le pouvoir, peut-on dire, disparaît du champ de vision : il est ailleurs, replié, à distance et donc il nest plus question dune mise en scène charismatique de la domination. Mais aussi il est partout en ce quil habite lexistence la plus déréglée. Il serait insuffisant de dire que la vie est « déshumanisée » : cest la vie elle-même qui disparaît. Elle nest plus quune survie, un attachement au monde ou à ce qui reste de lui. Lindividu survit biologiquement, mais sous dépendance dun monde qui le « conserve » avec indifférence.
Michel de Certeau3 montrait que la volonté planificatrice, ignorante des corps marchant et des espaces pratiqués, produit une vision surhumaine le monde se voit de loin, en sa petitesse et ses façons microbiennes. Elle isole du fracas urbain, des coude à coude et des corps à corps. A lérotique des passages et des regards, elle substitue la hauteur de vue, générant une excitation typique : celle de qui « se voit voir »4, à la fois pris par ce qui se démontre et dédoublé de son propre corps. Cet envol, cette manière de senvoyer en lair, cette jouissance sans caresses ni cris, disent le destin dun monde où le corps de la femme et de lhomme ne vaut plus comme écart et altérité, mais comme léquipement naturel dune ville qui à la fois sincorpore et qui décorpore. On peut alors sinterroger sur la volonté dhumaniser la ville, de retrouver des « échelles humaines » luttant contre le développement incontrôlé dun monde urbain qui menacerait nos repères. Dune part, une telle « lutte » ne combat en rien la logique économique qui génère la mise au ban. Dautre part, elle attaque limprévisibilité qui accompagne, avec leurs contradictions et leurs conflits, la ville vécue, les pratiques de lurbain. A lunification soppose linstable, comme au régime de lidentité soppose laltérité de soi. Plus quà la diversité, la ville concrète met aux prises avec linconnu. Non pas un inconnu extérieur, mais celui qui relève de cette extériorité déjà présente dans le quotidien en apparence le moins inquiétant.
Les récits de science-fiction disent lomnipotence dun système qui exploite et qui tue ; ils montrent la réduction de lêtre à linsignifiant ou au déchet ; ils révèlent encore un appétit trouble : celui de vivre la déréliction comme loccasion dune perte plus souhaitable quinsécurisante. La ville inhumaine est le produit dun système hyper-rationnel où la verticalité, la bureaucratie et la pollution manipulent les corps, annihilent le désir, astreignent à la « dystopie »5. Mais si la critique est menée dun rationalisme planificateur qui étouffe la vie, cest aussi le danger même de cet étouffement qui ouvre sur dautres perspectives que celles de la survie absurde ou de la mort. A propos des flots et des flux urbains, Alain Médam écrit quon peut être « Dessaisi de soi tant on est saisi par cette grande étrangeté submergeante, tourmentante. » Et il ajoute : « Alors, tant quà senfoncer, on tente de se rendre vers le foyer des villes, là où les concentrations sont les plus fortes, les pressions les plus violentes. Vers leurs creusets fiévreux. Et ce que lon cherche alors, semble-t-il, se brûlant, cest moins lautre dans la ville, que celle-ci comme altérité ; comme énigmatique inconnue. »6.
Si la science-fiction nous éclaire, cest sans doute sur la production dune humanité enclose, sans rapport à lextériorité. Thomas le précise : « lhabitant de la ville close ne se définit que comme objet incorporé aux structures de la ville et non comme sujet confronté avec le monde. »7. Telle serait la « banlieusardisation » sinistre de la société dite « moderne ». Mais si la science-fiction peut aussi nous plaire, cest parce quelle redonne acte, en montrant lécrasement même de la subjectivité, à lécart qui loblige et à lextériorité avec laquelle nos parcours nous conduisent à jouer. Le dédoublement catastrophique dont parlent des récits « pessimistes » ne saurait occulter la pratique dun décalage qui nest pas ce problème à quoi il faudrait porter remède. Dans les parcours ordinaires qui ne sont pas que promenades daprès sieste de lêtre autosatisfait se jouent des déplacements. Voilà lautre face dune banlieue qui nest pas celle des relégués, mais la dimension même du monde urbain. Ambigu, capable du meilleur comme du pire, il est ce monde dimages, dinquiétudes, de rencontres, dattirances et de repoussements, de visions et de mouvements que nous avons à vivre. Que nous avons à faire.
* Sociologue, auteur de nombreux ouvrages dont La Pornographie et ses images (Ed. Press-Pocket, 2001) et Le Deuil impossible (Ed. Eshel, 2001, en collaboration avec Henri-Pierre Jeudy).
(1) Voir Alain Médam Labyrinthe des rencontres, Québec, Fidès, 2002, p. 74.
(2) Louis-Vincent Thomas Civilisation et divagations, Paris, Payot, 1979.
(3) Voir Michel de Certeau LInvention du quotidien, Paris, UGE, 1980, p. 172-173.
(4) Je renvoie à mon ouvrage La Pornographie et ses images, Paris, Press-Pocket, 2001, p. 218.
(5) Voir Louis-Vincent Thomas Anthropologie des obsessions, Paris, LHarmattan, 1988, p. 35, note 11 : « Le topique, cest ici la désignation de ce qui est à sa place ; lutopique, ce qui nexiste nulle part, na pas de lieu ; le dystopique, ce qui nest plus à sa place. »
(6) Alain Médam, op. cit., p. 50.
(7) Louis-Vincent Thomas, Civilisation et divagations, op. cit., p. 225.
(1) Voir Alain Médam Labyrinthe des rencontres, Québec, Fidès, 2002, p. 74.
(2) Louis-Vincent Thomas Civilisation et divagations, Paris, Payot, 1979.
(3) Voir Michel de Certeau LInvention du quotidien, Paris, UGE, 1980, p. 172-173.
(4) Je renvoie à mon ouvrage La Pornographie et ses images, Paris, Press-Pocket, 2001, p. 218.
(5) Voir Louis-Vincent Thomas Anthropologie des obsessions, Paris, LHarmattan, 1988, p. 35, note 11 : « Le topique, cest ici la désignation de ce qui est à sa place ; lutopique, ce qui nexiste nulle part, na pas de lieu ; le dystopique, ce qui nest plus à sa place. »
(6) Alain Médam, op. cit., p. 50.
(7) Louis-Vincent Thomas, Civilisation et divagations, op. cit., p. 225.