Sortie du DVD de Notre Monde
Notre Monde Notre Monde (2013, 119') un film de Thomas LacosteRassemblant plus de 35 intervenants, philosophes, sociologues, économistes, magistrats, médecins, universitaires et écrivains, Notre Monde propose un espace dexpression pour travailler, comme nous y enjoint JeanLuc Nancy à « une pensée commune ». Plus encore quun libre espace de parole, Notre Monde sappuie sur un ensemble foisonnant de propositions concrètes pour agir comme un rappel essentiel, individuel et collectif : « faites de la politique » et de préférence autrement.
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© Passant n°40-41 [mai 2002 - septembre 2002]
© Passant n°40-41 [mai 2002 - septembre 2002]
par Loïc Wacquant et Serge Halimi
Imprimer l'articleLe prix du reniement
Rien de très nouveau dans lascension relative de Le Pen. Ce
phénomène ne saurait être expliqué par les problèmes fourre-tout de la xénophobie, de lantisémitisme et de «la peur de lautre», même si ces sujets nourrissent une quantité industrielle de réflexions
dessayistes médiocres rêvant de voir leurs analyses sur
«lethnicité» et la «fragmentation» traduites dans leur pays de prédilection, les Etats-Unis (doù elle sont au demeurant importées). Non, le cur du problème réside dans la trahison de classe des
«nouveaux socialistes».
En France et ailleurs en Europe.
En 1988, Jean-Marie Le Pen a obtenu 4 400 000 voix au premier tour de lélection présidentielle. Sept ans plus tard, il en recueillait 4 600 000. Dimanche 21 avril, son score a atteint 4 800 000 voix. Rien de très spectaculaire là-dedans, à ceci près que, grâce à la multiplication des candidats de la gauche gouvernementale, Le Pen a réussi cette année à se qualifier à larrachée pour le second tour pour y être écrasé. Au fond, il sest passé peu de choses depuis cinq ans (voire vingt-cinq ans) susceptibles déloigner de lextrême droite les suffrages des classes populaires qui ont vu leurs conditions de vie continuer à se dégrader et qui étaient tentées de répondre à cette dégradation en déposant ce qui, à leurs yeux, sapparentait à une bombe dans lurne, un vote Le Pen.
Lascension de lextrême droite, engagée au début des années 80, a coïncidé avec labandon, par la gauche française, de sa tradition prolétarienne et de son ambition de « rupture avec le capitalisme ». Au moment où le parti socialiste modifiait sa doctrine et son action politique dans le but de séduire les classes moyennes éduquées entraînant dans ce mouvement le parti communiste (au travers de sa participation au gouvernement), le Front National est devenu le parti qui saurait attirer le plus grand nombre douvriers et de chômeurs.
« Arracher ses racines pour mieux sépanouir est le geste idiot dun idiot » avait prévenu François Mitterrand, avant de consacrer lui-même beaucoup dénergie à ce genre de jardinage. Depuis, son reniement a été théorisé à plusieurs reprises par les socialistes, en particulier par les plus « modernes » dentre eux : Laurent Fabius, Pierre Moscovici, Dominique Strauss-Kahn. Porte-parole du candidat Jospin et premier ministrable dans le cas où celui-ci laurait emporté, Dominique Strauss Kahn a ainsi expliqué que, dans un pays riche qui compte néanmoins près de trois millions de chômeurs et de quatre millions de personnes vivant officiellement en dessous du seuil de pauvreté, « il me semble que la société considère aujourdhui quelle est proche de la limite en matière de redistribution ». Il a complété son « analyse » en estimant que « du groupe le plus défavorisé, on ne peut malheureusement pas toujours attendre une participation sereine à une démocratie parlementaire. Non pas quil se désintéresse de lHistoire, mais ses irruptions sy manifestent parfois dans la violence ». Le 21 avril dernier, une fraction significative de ce « groupe le plus défavorisé » a manifesté son absence de sérénité de la manière quon connaît Ce qui a dailleurs promptement permis à M. Strauss-Kahn et à ses amis de manifester contre la montée du Front National, le pyromane affectant souvent de devenir pompier.
Il y a quelques mois, le New Labour de M. Blair avait même été pris pour modèle par les socialistes français. Sitôt connue la seconde victoire consécutive des travaillistes, M. Moscovici, ministre des Affaires européennes et proche de M. Jospin, nexultait-il pas dans les colonnes très prolétariennes du Financial Times : « Cette victoire est une excellente nouvelle pour la gauche et pour lEurope. M. Blair est un exemple formidable pour les autres sociaux-démocrates. » ? Formidable exemple en effet, pour la gauche, que ce porte-parole de la politique étrangère de M. George W. Bush et cet allié en Europe des orientations ultra-libérales de MM. Berlusconi et Aznar.
Nous savons désormais que la France nest pas le Royaume-Uni, et quune « social-démocratie » de type blairiste est rejetée, ici, par le peuple de gauche. Le système électoral à deux tours permet lexpression dun tel rejet que le refus de la soumission au dogme néo-libéral rend naturel. Une partie massive de lélectorat a donc voté contre les « partis de gouvernement », les renvoyant dos-à-dos, consciente à la fois de leur désir de cibler presque exclusivement les classes moyennes, et de leur dédain affiché des ouvriers et des pauvres. En France, les électeurs de gauche et les fractions les plus prolétariennes de la société ont encore la possibilité de punir les candidats qui trahissent leurs engagements électoraux.
Lionel Jospin avait pris lengagement solennel de préserver le secteur public : « Je suis pour arrêter le programme de privatisations. » promettait-il en 1995, lors du débat lopposant à Jacques Chirac. Il est devenu le plus grand « privatiseur » de lhistoire de France, et il sapprêtait à laisser basculer les chemins de fer, la Poste et EDF dans ce même système de « concurrence », pour satisfaire les commissaires bruxellois chargés de faire régner lordre libéral. Jospin avait promis de renégocier le pacte européen de stabilité qui oblige les membres signataires à mener des politiques fiscales et monétaires orthodoxes. Il la signé tel quel une semaine après son arrivée à Matignon. Jospin avait promis de défendre les salaires et les emplois à temps complet. Au lieu de cela, la loi sur les 35 heures sest révélé être une formidable machine à flexibiliser le travail de millions douvriers et demployés, les obligeant à travailler la nuit, les week-ends, et à consentir à un gel de leur pouvoir dachat. Aiguillonné par un Laurent Fabius qui, brillamment, avait prédit que la gauche perdrait lélection présidentielle si elle ne baissait pas le taux de lIRPP , Jospin est même devenu le premier chef dun gouvernement de lhistoire de la gauche française à avoir réduit le niveau dimposition des classes favorisées. En septembre 1999, théorisant déjà son impuissance à conduire une politique de gauche, il déclarait : « Je ne crois pas quon puisse désormais administrer léconomie. Ce nest pas par la loi, par les textes, quon régule léconomie. Tout le monde admet le marché ». Pourtant, la victoire de Jospin en 1997 reposait sur la promesse dun retour au volontarisme politique, lequel devait, précisément, rompre avec cette dictature de « marché ». Nétait-ce pas là lune des leçons du mouvement social de novembre-décembre 1995 ?
Parce quil a affirmé limpuissance de lEtat sur le front économique et social (quatre années dune robuste croissance économique ont augmenté lopulence des riches sans réduire le nombre et le dénuement des pauvres), Jospin a dû investir sa légitimité de gouvernant sur un autre front. Ce fut celui de la lutte contre la délinquance. En plagiant le triste slogan publicitaire de Blair : « intraitable face à la délinquance, intraitable devant ses causes », il a favorisé la consécration dun thème traditionnel de la droite, celui du maintien de lordre, et ouvert ainsi une vaste zone de conquête politique à la fois à Chirac et à Le Pen. Le racolage des médias aidant, « linsécurité » allait bientôt envahir presque toute la sphère publique. Des programmes de la télévision-poubelle aux journaux prétendument de référence (comme la rappelé le n° 6 de PLPL, Le Monde a diffusé chez les kios-quiers des affichettes hurlant « Insécurité : alerte ! »), les médias ont martelé ce thème ad nauseam. A tel point quon aurait pu croire que la France était engloutie dans la spirale dun effondrement de lordre public. Dans un pays où le chômage demeurait juché à un niveau historiquement élevé, les reportages et les articles ayant trait à « linsécurité » furent près de dix fois plus nombreux que ceux qui abordaient la question du chômage, cest-à-dire de la première des insécurités sociales. Le Pen neut pas besoin dexposer ses idées, les médias firent campagne pour lui. En avril dernier, il sen félicita en ces termes : « Les hommes politiques, les journalistes et les politologues parlent un langage qui nest pas très éloigné du mien, quand il ne le recouvre pas, voire le dépasse. Je me suis normalisé puisque tout le monde parle comme moi. » Entre les deux tours, remords civique ou commerce antifasciste oblige, chacun, « hommes politiques, journalistes et politologues, se mobilisa » contre la « peste brune »
La vague de désespoir qui a balayé la France au moment du premier tour na pas été effacée par léchec cuisant de Le Pen au second tour. Au sein des classes populaires, celles qui ont été abandonnées par les partis de gauche, ce désespoir demeure. Tant quen France et en Europe, la gauche continuera à ignorer le développement de linsécurité sociale engendré par la dérégulation économique, elle méritera de perdre le pouvoir. Un « pouvoir » auquel elle a cessé de croire.
Serge Halimi* et Loïc Wacquant**
phénomène ne saurait être expliqué par les problèmes fourre-tout de la xénophobie, de lantisémitisme et de «la peur de lautre», même si ces sujets nourrissent une quantité industrielle de réflexions
dessayistes médiocres rêvant de voir leurs analyses sur
«lethnicité» et la «fragmentation» traduites dans leur pays de prédilection, les Etats-Unis (doù elle sont au demeurant importées). Non, le cur du problème réside dans la trahison de classe des
«nouveaux socialistes».
En France et ailleurs en Europe.
En 1988, Jean-Marie Le Pen a obtenu 4 400 000 voix au premier tour de lélection présidentielle. Sept ans plus tard, il en recueillait 4 600 000. Dimanche 21 avril, son score a atteint 4 800 000 voix. Rien de très spectaculaire là-dedans, à ceci près que, grâce à la multiplication des candidats de la gauche gouvernementale, Le Pen a réussi cette année à se qualifier à larrachée pour le second tour pour y être écrasé. Au fond, il sest passé peu de choses depuis cinq ans (voire vingt-cinq ans) susceptibles déloigner de lextrême droite les suffrages des classes populaires qui ont vu leurs conditions de vie continuer à se dégrader et qui étaient tentées de répondre à cette dégradation en déposant ce qui, à leurs yeux, sapparentait à une bombe dans lurne, un vote Le Pen.
Lascension de lextrême droite, engagée au début des années 80, a coïncidé avec labandon, par la gauche française, de sa tradition prolétarienne et de son ambition de « rupture avec le capitalisme ». Au moment où le parti socialiste modifiait sa doctrine et son action politique dans le but de séduire les classes moyennes éduquées entraînant dans ce mouvement le parti communiste (au travers de sa participation au gouvernement), le Front National est devenu le parti qui saurait attirer le plus grand nombre douvriers et de chômeurs.
« Arracher ses racines pour mieux sépanouir est le geste idiot dun idiot » avait prévenu François Mitterrand, avant de consacrer lui-même beaucoup dénergie à ce genre de jardinage. Depuis, son reniement a été théorisé à plusieurs reprises par les socialistes, en particulier par les plus « modernes » dentre eux : Laurent Fabius, Pierre Moscovici, Dominique Strauss-Kahn. Porte-parole du candidat Jospin et premier ministrable dans le cas où celui-ci laurait emporté, Dominique Strauss Kahn a ainsi expliqué que, dans un pays riche qui compte néanmoins près de trois millions de chômeurs et de quatre millions de personnes vivant officiellement en dessous du seuil de pauvreté, « il me semble que la société considère aujourdhui quelle est proche de la limite en matière de redistribution ». Il a complété son « analyse » en estimant que « du groupe le plus défavorisé, on ne peut malheureusement pas toujours attendre une participation sereine à une démocratie parlementaire. Non pas quil se désintéresse de lHistoire, mais ses irruptions sy manifestent parfois dans la violence ». Le 21 avril dernier, une fraction significative de ce « groupe le plus défavorisé » a manifesté son absence de sérénité de la manière quon connaît Ce qui a dailleurs promptement permis à M. Strauss-Kahn et à ses amis de manifester contre la montée du Front National, le pyromane affectant souvent de devenir pompier.
Il y a quelques mois, le New Labour de M. Blair avait même été pris pour modèle par les socialistes français. Sitôt connue la seconde victoire consécutive des travaillistes, M. Moscovici, ministre des Affaires européennes et proche de M. Jospin, nexultait-il pas dans les colonnes très prolétariennes du Financial Times : « Cette victoire est une excellente nouvelle pour la gauche et pour lEurope. M. Blair est un exemple formidable pour les autres sociaux-démocrates. » ? Formidable exemple en effet, pour la gauche, que ce porte-parole de la politique étrangère de M. George W. Bush et cet allié en Europe des orientations ultra-libérales de MM. Berlusconi et Aznar.
Nous savons désormais que la France nest pas le Royaume-Uni, et quune « social-démocratie » de type blairiste est rejetée, ici, par le peuple de gauche. Le système électoral à deux tours permet lexpression dun tel rejet que le refus de la soumission au dogme néo-libéral rend naturel. Une partie massive de lélectorat a donc voté contre les « partis de gouvernement », les renvoyant dos-à-dos, consciente à la fois de leur désir de cibler presque exclusivement les classes moyennes, et de leur dédain affiché des ouvriers et des pauvres. En France, les électeurs de gauche et les fractions les plus prolétariennes de la société ont encore la possibilité de punir les candidats qui trahissent leurs engagements électoraux.
Lionel Jospin avait pris lengagement solennel de préserver le secteur public : « Je suis pour arrêter le programme de privatisations. » promettait-il en 1995, lors du débat lopposant à Jacques Chirac. Il est devenu le plus grand « privatiseur » de lhistoire de France, et il sapprêtait à laisser basculer les chemins de fer, la Poste et EDF dans ce même système de « concurrence », pour satisfaire les commissaires bruxellois chargés de faire régner lordre libéral. Jospin avait promis de renégocier le pacte européen de stabilité qui oblige les membres signataires à mener des politiques fiscales et monétaires orthodoxes. Il la signé tel quel une semaine après son arrivée à Matignon. Jospin avait promis de défendre les salaires et les emplois à temps complet. Au lieu de cela, la loi sur les 35 heures sest révélé être une formidable machine à flexibiliser le travail de millions douvriers et demployés, les obligeant à travailler la nuit, les week-ends, et à consentir à un gel de leur pouvoir dachat. Aiguillonné par un Laurent Fabius qui, brillamment, avait prédit que la gauche perdrait lélection présidentielle si elle ne baissait pas le taux de lIRPP , Jospin est même devenu le premier chef dun gouvernement de lhistoire de la gauche française à avoir réduit le niveau dimposition des classes favorisées. En septembre 1999, théorisant déjà son impuissance à conduire une politique de gauche, il déclarait : « Je ne crois pas quon puisse désormais administrer léconomie. Ce nest pas par la loi, par les textes, quon régule léconomie. Tout le monde admet le marché ». Pourtant, la victoire de Jospin en 1997 reposait sur la promesse dun retour au volontarisme politique, lequel devait, précisément, rompre avec cette dictature de « marché ». Nétait-ce pas là lune des leçons du mouvement social de novembre-décembre 1995 ?
Parce quil a affirmé limpuissance de lEtat sur le front économique et social (quatre années dune robuste croissance économique ont augmenté lopulence des riches sans réduire le nombre et le dénuement des pauvres), Jospin a dû investir sa légitimité de gouvernant sur un autre front. Ce fut celui de la lutte contre la délinquance. En plagiant le triste slogan publicitaire de Blair : « intraitable face à la délinquance, intraitable devant ses causes », il a favorisé la consécration dun thème traditionnel de la droite, celui du maintien de lordre, et ouvert ainsi une vaste zone de conquête politique à la fois à Chirac et à Le Pen. Le racolage des médias aidant, « linsécurité » allait bientôt envahir presque toute la sphère publique. Des programmes de la télévision-poubelle aux journaux prétendument de référence (comme la rappelé le n° 6 de PLPL, Le Monde a diffusé chez les kios-quiers des affichettes hurlant « Insécurité : alerte ! »), les médias ont martelé ce thème ad nauseam. A tel point quon aurait pu croire que la France était engloutie dans la spirale dun effondrement de lordre public. Dans un pays où le chômage demeurait juché à un niveau historiquement élevé, les reportages et les articles ayant trait à « linsécurité » furent près de dix fois plus nombreux que ceux qui abordaient la question du chômage, cest-à-dire de la première des insécurités sociales. Le Pen neut pas besoin dexposer ses idées, les médias firent campagne pour lui. En avril dernier, il sen félicita en ces termes : « Les hommes politiques, les journalistes et les politologues parlent un langage qui nest pas très éloigné du mien, quand il ne le recouvre pas, voire le dépasse. Je me suis normalisé puisque tout le monde parle comme moi. » Entre les deux tours, remords civique ou commerce antifasciste oblige, chacun, « hommes politiques, journalistes et politologues, se mobilisa » contre la « peste brune »
La vague de désespoir qui a balayé la France au moment du premier tour na pas été effacée par léchec cuisant de Le Pen au second tour. Au sein des classes populaires, celles qui ont été abandonnées par les partis de gauche, ce désespoir demeure. Tant quen France et en Europe, la gauche continuera à ignorer le développement de linsécurité sociale engendré par la dérégulation économique, elle méritera de perdre le pouvoir. Un « pouvoir » auquel elle a cessé de croire.
Serge Halimi* et Loïc Wacquant**
* Journaliste au Monde Diplomatique, auteur, entre autres, de Quand la gauche essayait, Ed. Arléa-Poche, 2000, 646 p., 11,45 _.
** Sociologue à luniversité californienne de Berkeley et au centre de sociologie européenne du Collège de France, auteur, entre autres, de Corps et âme Carnets ethnographiques dun apprenti boxeur, Ed. Agone, 268 p., 16,77 _.
(1) Une première version non remaniée de cet article est parue dans le journal britannique The Guardian le 24/04/02. Il est en ligne, en version originale, sur le site http://www.homme-moderne.org/, site qui assure également la mise en ligne de Pour Lire Pas Lu (PLPL)
http://www.plpl.org dont les n° 6 et 8 ont abordé
respectivement la question de linsécurité dans les médias et celle des reniements de la gauche plurielle.
** Sociologue à luniversité californienne de Berkeley et au centre de sociologie européenne du Collège de France, auteur, entre autres, de Corps et âme Carnets ethnographiques dun apprenti boxeur, Ed. Agone, 268 p., 16,77 _.
(1) Une première version non remaniée de cet article est parue dans le journal britannique The Guardian le 24/04/02. Il est en ligne, en version originale, sur le site http://www.homme-moderne.org/, site qui assure également la mise en ligne de Pour Lire Pas Lu (PLPL)
http://www.plpl.org dont les n° 6 et 8 ont abordé
respectivement la question de linsécurité dans les médias et celle des reniements de la gauche plurielle.