Sortie du DVD de Notre Monde
Notre Monde Notre Monde (2013, 119') un film de Thomas LacosteRassemblant plus de 35 intervenants, philosophes, sociologues, économistes, magistrats, médecins, universitaires et écrivains, Notre Monde propose un espace dexpression pour travailler, comme nous y enjoint JeanLuc Nancy à « une pensée commune ». Plus encore quun libre espace de parole, Notre Monde sappuie sur un ensemble foisonnant de propositions concrètes pour agir comme un rappel essentiel, individuel et collectif : « faites de la politique » et de préférence autrement.
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© Passant n°39 [mars 2002 - avril 2002]
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Le plombier et le médecin
La récente grève des médecins fut loccasion dentendre une idée qui, à force dêtre répétée, finit par simposer comme une évidence sans plus étonner personne : il serait scandaleux que les médecins ne soient pas payés davantage que les plombiers, voire soient payés moins. En effet, les médecins ont fait entre sept et dix ans détudes, ils ont dénormes responsabilités et leurs services sont tellement utiles.
Cette idée très répandue peut être loccasion de faire un tour du côté des théories des inégalités.
Combien je vaux ?
Commençons par la théorie économique libérale néo-classique. Elle affirme que dans une économie concurrentielle les rémunérations des individus correspondent à leur productivité qui décroît au fur et à mesure que lemploi augmente. Plus précisément, la rémunération dun salarié quelconque est égale, nous dit-on, à la productivité du dernier travailleur de sa catégorie embauché (productivité appelée marginale), parce quen deçà lemployeur aurait intérêt à continuer dembaucher, et quau-delà il ny aurait plus intérêt.
Le raisonnement est généralisé à tout travailleur, même non salarié, et au détenteur de capital qui perçoit un dividende ou un intérêt égal à la « productivité » marginale du capital.
Cette théorie est pain béni pour ceux qui perçoivent des revenus faramineux puisque daprès elle chacun reçoit son dû, en fonction de son apport à la production. Lembêtant, cest quil est bien difficile de prouver que les écarts de 1 à 100 ou 1 000 ou plus entre les salaires de base et les rémunérations des grands dirigeants dentreprise correspondent à des écarts de productivité équivalents. Dailleurs, aucun économiste libéral nadhère vraiment à cette fable.
Voici une variante de la fable précédente qui nest pas plus crédible. Les services rendus par les individus qui sont bien rémunérés seraient plus utiles que ceux rendus par les individus au bas de léchelle. Lingénieur serait plus utile que le technicien, le technicien plus que louvrier, louvrier plus que le manuvre. Le médecin étant plus utile que linfirmière, il ne peut lêtre que davantage que le plombier ! A quelle aune peut-on mesurer lutilité dun médecin, dun ingénieur, dun enseignant, dun ouvrier, dun éboueur ou dun plombier ? La question na aucun sens. Dans une société où il faut absolument ramasser les ordures et soigner la population, léboueur et le médecin sont aussi utiles lun que lautre. Et, de plus, sans éboueur, le médecin ne servirait à rien car toute la population mourrait de la peste ou du choléra. Sans la femme de ménage qui aseptise le bloc opératoire, le chirurgien ne pourrait opérer. Dire cela ne signifie pas mésestimer le travail expert, cest réhabiliter le travail dexécution.
Une conclusion peut déjà être tirée : aucune productivité particulière nest imputable à tel ou tel travailleur. Chacun est membre dun collectif dont la résultante de lactivité est une uvre collective. Enlevez un élément de ce « travailleur collectif »1, et cest lensemble de la production qui en pâtit.
Combien ai-je coûté ?
Une fable chasse lautre. La théorie dominante devient subtile : les individus perçoivent des revenus au prorata de linvestissement en formation quils ont réalisé quand ils étaient jeunes, après sêtre livrés à une comparaison entre le coût dune année détudes supplémentaire et le gain additionnel que celle-ci leur rapportera, une fois dans la vie active. Plusieurs économistes contemporains, notamment Jacob Mincer, Gary Becker et Theodore Schultz ont été honorés académiquement pour avoir forgé cette théorie dite du « capital humain ». Encore une fois, les écarts de revenus sont renvoyés à la responsabilité de chaque individu, maître de ses décisions et rationnel en diable quand il procède au calcul savant ci-dessus. Léducation est considérée comme un choix privé, dégagé de toute détermination sociale, et comme un instrument, jamais comme une finalité. Si cest un capital, il ne peut être accumulé que dans une perspective de rentabilité, comme tout capital. Si les travailleurs sont définis comme les détenteurs de ce type de capital instrumentalisé, ce sont des sortes de capitalistes qui attendent comme les autres leur « retour sur investissement ». Et le tour est joué : le travail a disparu pour laisser la place à du « capital humain ».
Pas un instant, les économistes libéraux ne considèrent que les dépenses déducation sont en très grande majorité prises en charge par la société et que ceux qui en bénéficient nont rien à récupérer2.
Combien je crée ?
La fable du « capital humain » a également sa variante. Curieusement, on la trouve dans une tradition marxiste dont on peut se demander si elle est conforme à la pensée de Marx. Les salaires inégaux correspondraient aux différences de coût de reproduction de la force de travail. Plus la force de travail a emmagasiné de formation, plus sa valeur serait grande. Les inégalités de salaires, voire celles de tous les revenus, seraient alors justifiées. Dautant plus que des travailleurs bien formés produiraient plus de valeur que des travailleurs non formés.
Personne ne conteste lidée quun travailleur qualifié est plus efficace que quelquun qui ne lest pas. De la même façon, il vaut mieux quun travailleur ait entre les mains un bon outil quun mauvais. Mais justement, il faut appliquer le même raisonnement dans les deux cas. Lorsquun équipement dernier cri est mis en uvre, on produit davantage dunités de marchandises (cest-à-dire de valeurs dusage ou encore de richesses). La valeur (déchange) de léquipement est alors amortie sur un plus grand nombre dunités et le coût de production unitaire diminue. Par suite, la valeur (déchange) de chaque marchandise produite diminue aussi. De la même façon, lorsquun travailleur mobilise ses connaissances accumulées, il devient plus productif de valeurs dusage. Mais laugmentation de sa productivité se traduit par la diminution de la valeur unitaire créée !
Cest toujours ce refus de distinguer production de valeurs dusage et production de valeur déchange qui crée la confusion dans les esprits. Une heure de travail qualifié produit davantage de richesse quune heure de travail non qualifié mais pas davantage de valeur. Rendons hommage à Ricardo qui écrivit : « Le travail dun million dhommes dans les manufactures produira toujours la même valeur, mais pas la même richesse. »3. Cette confusion sécrète une illusion : une rémunération élevée semble refléter la valeur créée par celui qui la perçoit, alors quelle signifie celle quil capte du fait de la position sociale quil occupe. « Selon que vous serez puissant ou misérable » écrivait La Fontaine, vous disposerez du capital symbolique pour légitimer ou non la domination que vous exercez, disait Bourdieu.
Combien je négocie ?
Si les revenus du travail (et a fortiori les revenus du capital) ne sexpliquent ni par la valeur créée ni par lutilité rendue, ni par le coût de formation en amont, que reste-t-il pour lanalyse ? On est obligé de se résoudre à abandonner lidée que le salaire est un prix économique. Il est certes conditionné à long terme par lévolution économique : plus le développement saccomplit, plus la somme de biens et services considérés socialement comme nécessaires grandit. Mais la fixation quotidienne des salaires obéit à dautres paramètres dont le principal est celui de la confrontation sociale. Dès lors, le salaire est une sorte de prix social, et les écarts reflètent dune part les rapports de forces entre travail et capital, et dautre part les positions sociales occupées par telle ou telle catégorie. Lingénieur gagne davantage que louvrier non parce quil est plus productif de valeur mais parce quil est en meilleure position pour négocier son salaire. Le chirurgien gagne plus que son infirmière pour la même raison. Et il se trouve que le plombier, aujourdhui travailleur beaucoup plus indépendant que le médecin, est souvent en meilleure posture que ce dernier pour exprimer ses exigences. De plus, il est un peu curieux que, dans lopinion publique, le travail du plombier soit à ce point déconsidéré : il y a parfois autant durgence pour parer une fuite dune canalisation que pour soigner une grippe.
On objecte souvent que le travail non qualifié peut être accompli par des personnes interchangeables alors que ce nest pas le cas pour le travail qualifié. Cest en grande partie vrai, mais nest-ce pas lindice dune position sociale plus ou moins favorable plutôt que celui dune différence de valeur créée ?
Linterprétation suivante serait donc sans doute plus judicieuse. La hiérarchie des revenus est un résultat de la lutte des classes et des compromis négociés à un moment donné dans la société. Elle correspond à lampleur de la propriété détenue par telle ou telle catégorie : propriété du capital dabord, et aussi propriété du savoir. Elle est enfin le reflet des normes en vigueur, mais que lon ne peut considérer ni comme naturelles ni comme économiquement nécessaires. Ainsi, à qualification égale, les femmes sont moins rémunérées que les hommes : cela traduit-il une différence de productivité ? A qualification égale, un ouvrier du Sud est moins payé quun du Nord : les rapports de forces ne prennent-ils pas le dessus sur les prétendues « lois » économiques ? Bref, comme il nexiste aucune justification économique sérieuse des inégalités de revenus, le temps est venu de sengager sur la voie de leur réduction, dautant que lObservatoire national de la pauvreté estime quen France 4,2 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté (538 euros par mois pour une personne seule en 1997) et que lon apprend par ailleurs que le PDG dAlcatel gagne 2 000 fois le SMIC et quen moyenne les PDG des grandes sociétés françaises gagnent 498 fois le SMIC.
Si lon met en balance la réparation de la fuite de la baignoire par le plombier et la guérison dune maladie mortelle foudroyante par le médecin, on sort encore du raisonnement économique puisque la vie na pas de prix.
A suivre
Cette idée très répandue peut être loccasion de faire un tour du côté des théories des inégalités.
Combien je vaux ?
Commençons par la théorie économique libérale néo-classique. Elle affirme que dans une économie concurrentielle les rémunérations des individus correspondent à leur productivité qui décroît au fur et à mesure que lemploi augmente. Plus précisément, la rémunération dun salarié quelconque est égale, nous dit-on, à la productivité du dernier travailleur de sa catégorie embauché (productivité appelée marginale), parce quen deçà lemployeur aurait intérêt à continuer dembaucher, et quau-delà il ny aurait plus intérêt.
Le raisonnement est généralisé à tout travailleur, même non salarié, et au détenteur de capital qui perçoit un dividende ou un intérêt égal à la « productivité » marginale du capital.
Cette théorie est pain béni pour ceux qui perçoivent des revenus faramineux puisque daprès elle chacun reçoit son dû, en fonction de son apport à la production. Lembêtant, cest quil est bien difficile de prouver que les écarts de 1 à 100 ou 1 000 ou plus entre les salaires de base et les rémunérations des grands dirigeants dentreprise correspondent à des écarts de productivité équivalents. Dailleurs, aucun économiste libéral nadhère vraiment à cette fable.
Voici une variante de la fable précédente qui nest pas plus crédible. Les services rendus par les individus qui sont bien rémunérés seraient plus utiles que ceux rendus par les individus au bas de léchelle. Lingénieur serait plus utile que le technicien, le technicien plus que louvrier, louvrier plus que le manuvre. Le médecin étant plus utile que linfirmière, il ne peut lêtre que davantage que le plombier ! A quelle aune peut-on mesurer lutilité dun médecin, dun ingénieur, dun enseignant, dun ouvrier, dun éboueur ou dun plombier ? La question na aucun sens. Dans une société où il faut absolument ramasser les ordures et soigner la population, léboueur et le médecin sont aussi utiles lun que lautre. Et, de plus, sans éboueur, le médecin ne servirait à rien car toute la population mourrait de la peste ou du choléra. Sans la femme de ménage qui aseptise le bloc opératoire, le chirurgien ne pourrait opérer. Dire cela ne signifie pas mésestimer le travail expert, cest réhabiliter le travail dexécution.
Une conclusion peut déjà être tirée : aucune productivité particulière nest imputable à tel ou tel travailleur. Chacun est membre dun collectif dont la résultante de lactivité est une uvre collective. Enlevez un élément de ce « travailleur collectif »1, et cest lensemble de la production qui en pâtit.
Combien ai-je coûté ?
Une fable chasse lautre. La théorie dominante devient subtile : les individus perçoivent des revenus au prorata de linvestissement en formation quils ont réalisé quand ils étaient jeunes, après sêtre livrés à une comparaison entre le coût dune année détudes supplémentaire et le gain additionnel que celle-ci leur rapportera, une fois dans la vie active. Plusieurs économistes contemporains, notamment Jacob Mincer, Gary Becker et Theodore Schultz ont été honorés académiquement pour avoir forgé cette théorie dite du « capital humain ». Encore une fois, les écarts de revenus sont renvoyés à la responsabilité de chaque individu, maître de ses décisions et rationnel en diable quand il procède au calcul savant ci-dessus. Léducation est considérée comme un choix privé, dégagé de toute détermination sociale, et comme un instrument, jamais comme une finalité. Si cest un capital, il ne peut être accumulé que dans une perspective de rentabilité, comme tout capital. Si les travailleurs sont définis comme les détenteurs de ce type de capital instrumentalisé, ce sont des sortes de capitalistes qui attendent comme les autres leur « retour sur investissement ». Et le tour est joué : le travail a disparu pour laisser la place à du « capital humain ».
Pas un instant, les économistes libéraux ne considèrent que les dépenses déducation sont en très grande majorité prises en charge par la société et que ceux qui en bénéficient nont rien à récupérer2.
Combien je crée ?
La fable du « capital humain » a également sa variante. Curieusement, on la trouve dans une tradition marxiste dont on peut se demander si elle est conforme à la pensée de Marx. Les salaires inégaux correspondraient aux différences de coût de reproduction de la force de travail. Plus la force de travail a emmagasiné de formation, plus sa valeur serait grande. Les inégalités de salaires, voire celles de tous les revenus, seraient alors justifiées. Dautant plus que des travailleurs bien formés produiraient plus de valeur que des travailleurs non formés.
Personne ne conteste lidée quun travailleur qualifié est plus efficace que quelquun qui ne lest pas. De la même façon, il vaut mieux quun travailleur ait entre les mains un bon outil quun mauvais. Mais justement, il faut appliquer le même raisonnement dans les deux cas. Lorsquun équipement dernier cri est mis en uvre, on produit davantage dunités de marchandises (cest-à-dire de valeurs dusage ou encore de richesses). La valeur (déchange) de léquipement est alors amortie sur un plus grand nombre dunités et le coût de production unitaire diminue. Par suite, la valeur (déchange) de chaque marchandise produite diminue aussi. De la même façon, lorsquun travailleur mobilise ses connaissances accumulées, il devient plus productif de valeurs dusage. Mais laugmentation de sa productivité se traduit par la diminution de la valeur unitaire créée !
Cest toujours ce refus de distinguer production de valeurs dusage et production de valeur déchange qui crée la confusion dans les esprits. Une heure de travail qualifié produit davantage de richesse quune heure de travail non qualifié mais pas davantage de valeur. Rendons hommage à Ricardo qui écrivit : « Le travail dun million dhommes dans les manufactures produira toujours la même valeur, mais pas la même richesse. »3. Cette confusion sécrète une illusion : une rémunération élevée semble refléter la valeur créée par celui qui la perçoit, alors quelle signifie celle quil capte du fait de la position sociale quil occupe. « Selon que vous serez puissant ou misérable » écrivait La Fontaine, vous disposerez du capital symbolique pour légitimer ou non la domination que vous exercez, disait Bourdieu.
Combien je négocie ?
Si les revenus du travail (et a fortiori les revenus du capital) ne sexpliquent ni par la valeur créée ni par lutilité rendue, ni par le coût de formation en amont, que reste-t-il pour lanalyse ? On est obligé de se résoudre à abandonner lidée que le salaire est un prix économique. Il est certes conditionné à long terme par lévolution économique : plus le développement saccomplit, plus la somme de biens et services considérés socialement comme nécessaires grandit. Mais la fixation quotidienne des salaires obéit à dautres paramètres dont le principal est celui de la confrontation sociale. Dès lors, le salaire est une sorte de prix social, et les écarts reflètent dune part les rapports de forces entre travail et capital, et dautre part les positions sociales occupées par telle ou telle catégorie. Lingénieur gagne davantage que louvrier non parce quil est plus productif de valeur mais parce quil est en meilleure position pour négocier son salaire. Le chirurgien gagne plus que son infirmière pour la même raison. Et il se trouve que le plombier, aujourdhui travailleur beaucoup plus indépendant que le médecin, est souvent en meilleure posture que ce dernier pour exprimer ses exigences. De plus, il est un peu curieux que, dans lopinion publique, le travail du plombier soit à ce point déconsidéré : il y a parfois autant durgence pour parer une fuite dune canalisation que pour soigner une grippe.
On objecte souvent que le travail non qualifié peut être accompli par des personnes interchangeables alors que ce nest pas le cas pour le travail qualifié. Cest en grande partie vrai, mais nest-ce pas lindice dune position sociale plus ou moins favorable plutôt que celui dune différence de valeur créée ?
Linterprétation suivante serait donc sans doute plus judicieuse. La hiérarchie des revenus est un résultat de la lutte des classes et des compromis négociés à un moment donné dans la société. Elle correspond à lampleur de la propriété détenue par telle ou telle catégorie : propriété du capital dabord, et aussi propriété du savoir. Elle est enfin le reflet des normes en vigueur, mais que lon ne peut considérer ni comme naturelles ni comme économiquement nécessaires. Ainsi, à qualification égale, les femmes sont moins rémunérées que les hommes : cela traduit-il une différence de productivité ? A qualification égale, un ouvrier du Sud est moins payé quun du Nord : les rapports de forces ne prennent-ils pas le dessus sur les prétendues « lois » économiques ? Bref, comme il nexiste aucune justification économique sérieuse des inégalités de revenus, le temps est venu de sengager sur la voie de leur réduction, dautant que lObservatoire national de la pauvreté estime quen France 4,2 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté (538 euros par mois pour une personne seule en 1997) et que lon apprend par ailleurs que le PDG dAlcatel gagne 2 000 fois le SMIC et quen moyenne les PDG des grandes sociétés françaises gagnent 498 fois le SMIC.
Si lon met en balance la réparation de la fuite de la baignoire par le plombier et la guérison dune maladie mortelle foudroyante par le médecin, on sort encore du raisonnement économique puisque la vie na pas de prix.
A suivre
(1) Lexpression est de Marx.
(2) La faible part au regard des dépenses collectives lourdes qui reste à la charge des individus et qui oblige certains étudiants à contracter des emprunts est un signe que légalité devant léducation doit être encore approfondie et non pas une raison daggraver ensuite les inégalités de rémunération.
(3) D. Ricardo, Des principes de léconomie politique et de limpôt, op. cit., p. 289.
(2) La faible part au regard des dépenses collectives lourdes qui reste à la charge des individus et qui oblige certains étudiants à contracter des emprunts est un signe que légalité devant léducation doit être encore approfondie et non pas une raison daggraver ensuite les inégalités de rémunération.
(3) D. Ricardo, Des principes de léconomie politique et de limpôt, op. cit., p. 289.